Des prébiotiques pour protéger votre peau : pourquoi l'axe intestin-peau est-il de plus en plus étudié ? - MyPureSkin

Des prébiotiques pour protéger votre peau : pourquoi l'axe intestin-peau est-il de plus en plus étudié ?

Star des publicités de certains produits laitiers, les probiotiques sont souvent invoqués comme argument pour communiquer sur les supposés bienfaits des marques.

Beaucoup moins connus du grand public, les prébiotiques constituent eux aussi un facteur contribuant à votre bonne santé intestinale.

Mais de quoi s'agit-il exactement ? Pourquoi et comment les prébiotiques interviennent-ils dans la vie de votre système digestif ? Quels en sont les molécules les plus représentatives ? Quels rapport avec la peau ?

L'équipe de MyPureSkin a mené l'enquête et a exploré pour vous les effets de prébiotiques particuliers : les galacto-oligosaccharides.

Prébiotiques et probiotiques : différences et relations

Véritables machines à entretenir la vie, les prébiotiques ont un effet bénéfique sur la flore intestinale.

Le microbiote résidant dans vos intestins est fortement sollicité par votre environnement quotidien (dans lequel règnent souvent une nourriture trop déséquilibrée, une pollution de l'air notable, un tabagisme chronique, une consommation d'alcool fréquente, une importante exposition aux rayons UVs...).

C'est justement pour cette raison que les prébiotiques prennent une importance de plus en plus grande.

Prébiotique ? Probiotique ? Quelles différences ? Quels rôles ces deux types d'agents endossent et comment fonctionnent-ils ?

Les probiotiques : une catégorie particulière de micro-organismes

Dans une étude menée par l'équipe de M. Quigley et publiée en septembre 2013 (1), on retrouve un argument souvent invoqué par plusieurs marques de yaourt : le microbiote intestinal joue un rôle majeur dans le maintien de votre santé.

Considéré comme un "organe oublié" par les auteurs des recherches en question, le microbiote intestinal (aussi appelé "flore intestinale") est une collection de bactéries aux types divers et dont le nombre varie d'un groupe à l'autre.

L'un des aspects clefs des conclusions de cette étude tient par ailleurs en une simple phrase : la modification de l'état du microbiote intestinal peut avoir des effets bénéfiques sur la santé générale d'un individu.

Cette découverte (et d'autres similaires) a fait de la nutrition un centre d'intérêt majeur pour certaines branches de la recherche médicale.

Par conséquent, l'attention portée aux prébiotiques ne cesse de grandir sur la dernière décennie.

De la nutrition à l'immunité : les conséquences de la consommation de prébiotiques sont diverses

Classés dans la catégorie des fibres, les prébiotiques sont des molécules qui n'ont pas vocation à suivre le sort réservé par votre organisme à la plupart des autres aliments que vous ingérez puisqu'ils ne peuvent pas être traités par votre estomac.

Cela signifie qu'ils sont transmis à votre côlon presque intacts pour y être consommés par les colonies de bactéries composant votre flore intestinale.

Ces dernières ayant en effet besoin de se nourrir, elles ont tendance à puiser dans votre bol alimentaire pour se sustenter.

Mais ce qu'il surtout savoir à propos des bactéries probiotiques, c'est qu'elles raffolent tout particulièrement des prébiotiques.

Si les plats riches en graisses et en sucres ont un impact négatif sur votre flore intestinale, ceux qui font la part belle à une grande variété de fibres alimentaires contribuent au contraire à la maintenir en bonne santé.

C'est la raison pour laquelle certains ingrédients contenant des prébiotiques sont aujourd'hui considérés comme des "super aliments". C'est notamment le cas de :

  • Différentes sortes de kimchi;
  • Des sous-espèces de bananes;
  • Certaines baies;
  • Plusieurs variétés d'ail;
  • Quelques plantes dont "l'artichaut de Jérusalem" (connu aussi sous le nom de "topinambour").

Le spectre des propriétés des molécules constituant ces ingrédients est vaste et les aspects les plus connus en sont :

  • Contribuer à réguler l'équilibre entre les populations de bactéries vivant dans votre système digestif;
  • Servir dans certains cas de "vaisseau protecteur" aux nutriments issus de votre alimentation afin d'en améliorer l'absorption (limitant ainsi les pertes lors des premières étapes de la digestion, au sein de l'estomac par exemple).

Ces deux principales fonctions (ainsi que d'autres aspects des prébiotiques) sont exposés par la WGO (World Gastroenterology Organisation) dans certains de ses documents officiels à destination du grand public tels que le "guidelines document" publié en 2017 (2).

Bien alimentées grâce à la fourniture de prébiotiques, les probiotiques sont capables de se maintenir en nombre suffisant, empêchant d'autres populations de bactéries pathogènes (telles que la bactérie E. coli), de se multiplier et de coloniser ainsi de façon trop importante le système digestif.

En d'autres termes : conserver l'équilibre de la flore intestinale grâce à des prébiotiques a des conséquences immunitaires en ce sens que les risques de développer des problèmes de santé sont plus limités.

Probiotiques et prébiotiques : les nutritions cellulaire et bactérienne à la loupe

Mais pour mieux comprendre de quelle façon les probiotiques soutiennent la qualité des probiotiques de flore intestinale, il faut se pencher sur la façon dont les bactéries probiotiques de votre microbiote intestinal les consomment et ce qu'elles en font.

Pour ce faire, il est nécessaire de faire un détour par les cellules de votre côlon.

Véritable bêtes de somme, les colonocytes (c’est-à-dire les cellules du côlon) sont les travailleuses de première ligne grâce auxquelles votre organisme est capable de réaliser certaines étapes de la digestion. Toutefois, comme toutes les cellules de votre corps, elles ont besoin d'énergie pour mener à bien les tâches qui leur incombent et leur principale source d'énergie est un type de molécule bien spécifique : le butyrate.

Bien heureusement, les colonocytes fonctionnent en symbiose avec les bactéries probiotiques de la flore intestinale. En effet, en se nourrissant de prébiotiques, les probiotiques produisent du butyrate permettant aux colonocytes de fonctionner correctement.

Cette vie harmonieuse liant vos cellules aux bactéries probiotiques nécessite donc a priori, pour être maintenue, une alimentation suffisamment riche en prébiotiques (pas n'importe quel type de fibre alimentaire : les prébiotiques spécifiquement).

Cette intuition a été confirmée à l'issue de récents travaux de recherche, tels que ceux décrits dans un article coécrit par Nielson T. Baxter et paru en janvier 2019 dans la revue ASM Journals (American Society of Microbiology).

La conclusion à laquelle l'équipe de Baxter est parvenue est la suivante : le microbiote intestinal varie d'un individu à l'autre, ce qui signifie que n'importe quel prébiotique ne convient pas nécessairement aussi bien à tout le monde lorsqu'il s'agit d'entretenir sa flore intestinale.

Enfin, il existe un groupe de prébiotiques quelque peu à part, dont les propriétés en font un ingrédient très apprécié des solutions de nutrition : les galacto-oligosaccharides.

Les galacto-oligosaccharides : des prébiotiques pour ouvrir la voie à des solution de nutrition ciblées et efficaces

Mises en lumières par de nombreuses études (telles que celles de Yang & Silva en 1995, de Oku en 1996 ou encore de Hartemink & Al. en 1997), les propriétés des GOS (Galacto-OligoSaccharides) les différencient d'autres prébiotiques (tels que les TOS et FOS). Les GOS sont entre autres connus pour présenter :

  • Une texture particulière (notamment une viscosité plus importante);
  • Un haut niveau d'hydratation (ce qui lui permet une grande solubilité);
  • Un pouvant sucrant plus faible (notamment par rapport aux FOS);
  • Une meilleure stabilité structurelle.

Ces caractéristiques permettent aux galacto-oligosaccharides de limiter le développement de caries lors de leur consommation mais également de se lier plus facilement à d'autres molécules lors de la conception de compléments alimentaires.

Améliorer l'assimilation des nutriments pour en faire profiter tous vos organes

Comme expliqué précédemment, les galacto-oligosaccharides conservent une très bonne stabilité moléculaire une fois liés à d'autres molécules (tels que des vitamines, des oligo-éléments ou encore du collagène) et sont capables de traverser les premières étapes de la digestion en étant très peu altérés.

Ces deux aspects en font des moyens de transport pour les nutriments sensibles à l’acidité et à la chaleur de l’estomac, ce qui explique que certains compléments alimentaires tels que ceux de MyPureSkin lient les GOS à divers nutriments.

En effet, ces derniers finissent par être mieux assimilés par l'organisme qui devient capable de nourrir les différents organes de façon plus efficace, notamment la peau.

C'est la raison pour laquelle plusieurs études, à l'image de celle de l'équipe de Yang Hee Hong, parue en 2017 (4), dessinent une seule et même conclusion : les galacto-oligosaccharides ont un effet bénéfique sur la peau.

Bénéficiant en effet d'une meilleure nutrition, le derme et l'épiderme sont capables de mieux se nourrir et ainsi de s'entretenir plus efficacement.

Vous êtes à la recherche d’une solution de nutrition cutanée efficace ? Vous saurez désormais pourquoi choisir une formule incluant des galacto-oligosaccharides est une excellente idée.

  1. Recherches de Quigley sur les liens entre le microbiote intestinal et l'état de santé général du corps humain : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3983973/
  2. Guidelines document publié en 2017 par la WGO sur les probiotiques et les prébiotiques : https://www.worldgastroenterology.org/UserFiles/file/guidelines/probiotics-and-prebiotics-english-2017.pdf
  3. Article de Baxter pour l'ASM Journals explorant l'importance de l'adéquation entre le paysage microbactérien individuel d'une flore intestinale spécifique et certains types de prébiotiques : https://journals.asm.org/doi/10.1128/mbio.02566-18
  4. Étude de Yang Hee Hong sur la corrélation entre consommation de galacto-oligosaccharides et amélioration de la qualité de la peau : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28582809/